Dans ce dossier
Omar Saghi est un agitateur d’idées. À 34 ans, il n’y va pas de main morte pour déconstruire les mythes arabes. "Les États autoritaires arabes, nés dans les années 1950, sont structurés autour de la notion d’ennemi, incarnée par Israël et les États-Unis, et ils ont exploité cet ennemi imaginaire pour imposer leurs dictatures, le parti unique et la militarisation de la société", explique-t-il en substance dans l’une de ses chroniques.
Pour lui, le système marocain est en train de muter, avec l’urbanisation, l’éducation et les médias, vers un monarchisme de raison. "D’ici à 2020, la question du partage des pouvoirs se posera avec acuité, appuyée par une nouvelle génération de jeunes qui viendra sur la scène publique pour demander des réformes plus précises", dit-il. Que ce soit dans le magazine TelQuel ou sur la radio Medi 1, les chroniques de ce diplômé de Sciences-Po Paris – où il a enseigné de 2004 à 2010 – comportent le grain de subversion nécessaire pour comprendre où va le monde arabe.
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