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À 31 ans, il est le plus jeune président de commission parlementaire. À ce poste, Mehdi Bensaïd commence à tisser de fortes amitiés avec l’Afrique anglophone. Objectif officiel : faire connaître le Maroc. Objectif officieux : pousser ces pays historiquement hostiles à la thèse marocaine sur le Sahara à changer de position.
Le 12 mars, une délégation du Congrès national africain (ANC) conduite par Lindi Rufus Radebe, son homologue sud-africain, et Ntombenhle Perpetua Msiza, la fille du président Zuma, a été reçue par Mehdi Bensaïd et Ilyas El Omari, tous deux membres du Parti Authenticité et Modernité (PAM, opposition).
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"Avant la fin de mon mandat, en 2016, je veux placer les députés en amont des grandes décisions politiques", confie-t-il. D’ici là, celui qui doit son poste de député à la liste nationale du PAM (et donc au suffrage indirect) devra construire sa propre légitimité d’élu local. En septembre, il se présentera aux élections communales dans la circonscription de Rabat-Agdal, fief des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), bête noire du PAM.
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