De retour à Cotonou après plusieurs semaines à Nairobi, Michel Djotodia tente de retrouver des soutiens au sein de la défunte Séléka, la coalition dont il fut le chef de 2012 à 2014. Les 8 et 9 mars, il s’est rendu à Lagos pour tenter de convaincre l’un des leaders de l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), une faction dirigée par le général Ali Darassa.
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Mais l’insistance de Djotodia, qui a notamment affirmé au cours de l’entrevue bénéficier du soutien de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et même de plusieurs responsables politiques français, n’a pas eu l’effet escompté.
Actuellement en position de force, l’UPC, qui aurait obtenu le ralliement de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) d’Abdoulaye Hissène, estime que le passé de l’ancien président est plus un handicap qu’autre chose. Sa coordination politique doit se rendre dans les prochains jours dans les zones contrôlées par l’ex-rébellion afin d’expliquer son projet aux chefs militaires qui l’ont récemment rejointe.