Premier problème : difficile d’être au contact de ceux qu’on est censé représenter en ne séjournant qu’une semaine sur quatre – à ses frais ! – dans sa circonscription, parfois plus grande que la Tunisie tout entière. Second problème, et non des moindres : cette obligation empêche ces élus de poursuivre une activité professionnelle. Ainsi de ce chef de service dans un hôpital français qui, pour se conformer au règlement intérieur, devrait en toute logique démissionner.
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Si la création de ces postes de député de la diaspora était une excellente idée, la manière dont leurs électeurs sont traités en dit long sur la considération dont ils sont l’objet. Ils contribuent pourtant au PIB à hauteur de 5 % et constituent la quatrième ressource en devises du pays.