Un consortium, mené par le groupe RT Global Resources (détenu par le conglomérat de défense russe Rostec), a remporté le contrat de construction et d’exploitation de la première raffinerie de pétrole de l’Ouganda. Ce projet porte sur la construction de la raffinerie d’une capacité de 60 000 barils par jour et d’une valeur 2,5 milliards de dollars, a annoncé mardi 17 février le ministre de l’Énergie, rapporte l’agence Reuters.
Cette raffinerie sera détenue à 40 % par l’Ouganda et à 60 % par le consortium mené par RT Global Resources et qui inclut le groupe pétrolier russe Tatneft et sa compatriote la banque d’investissement VTB Capital, n°2 du pays. Parmi les autres partenaires, on trouve l’entreprise sud-coréenne GC et Telconet Capital Ltd Partnership, entreprise de télécommunication russe.
Production commerciale
L’Ouganda prévoit de construire cette raffinerie pour développer ses réserves d’hydrocarbures, situées à la frontière avec la RD Congo et estimées à 6,5 milliards de barils. Si les découvertes d’hydrocarbures remontent à 2006, la production commerciale a été retardée, notamment en raison de désaccords sur la taxation du projet et sa viabilité, rapporte l’agence de presse. La production ne devrait démarrer qu’à partir de 2018, avec un volume initial de 30 000 barils par jour.
L’exploitation des champs pétroliers qui doivent alimenter cette raffinerie a été confiée au géant français Total, en association avec le britannique Tullow Oil et China National Offshore Oil Corporation (CNOOC).