Parmi les cent quatre-vingt onze noms retenus pour le prix Nobel de la paix 2006 qui sera attribué le 13 octobre figure une Africaine : l’Ivoirienne Henriette Dagri Diabaté. L’ancienne ministre de la Culture, puis de la Justice, aujourd’hui numéro deux du Rassemblement des républicains (RDR, de l’ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara), en a été informée par courrier début mars. La lettre, quelques lignes seulement signées de Geir Lundestad, secrétaire du comité Nobel qui compte cinq membres nommés par le Parlement norvégien, ne donne aucune précision. Pas d’indication – c’est la règle – sur l’identité du parrain. Celui-ci peut être un recteur d’université, un directeur d’institut de recherche sur la paix ou les relations internationales, un ancien ou actuel membre du comité Nobel, un parlementaire, un membre d’un gouvernement ou encore un ancien Prix Nobel. Chacun de ces sponsors possibles est tenu par un devoir de réserve qui lui interdit de prévenir la personnalité qu’il a proposée au comité. Henriette Dagri Diabaté, dont les chances, après le Nobel de la paix attribué à la Kényane Wangari Maathai en 2004, sont plutôt minces, se perd en conjectures sur l’identité de son parrain.
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