La centrale de Nouakchott opérationnelle en 2014
Un groupe industriel et un minier se sont alliés à la compagnie nationale d’électricité pour construire une centrale. Actionnaires du projet, ils en seront les principaux clients.
La Société mauritanienne d’électricité (Somelec) a signé le 30 octobre avec le groupe finlandais Wärtsilä un contrat pour la construction d’une centrale bicarburant de 120 MW à Nouakchott et d’une ligne haute tension de 225 KV entre la capitale et Nouadhibou. Un investissement de 128 millions d’euros financé par l’État, la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades).
border: 0px solid #000000; float: right;" />Cette centrale fonctionnant au fioul et au gaz, dont le chantier commencera d’ici au mois de mars, doit être livrée clés en main et mise en service au dernier trimestre de 2014. Augmentant de plus de 70 % la capacité de production thermique de Somelec, elle doit permettre de couvrir la consommation domestique de la capitale et les besoins en électricité des miniers ainsi que des autres industriels (notamment pour la chaîne du froid dans le secteur de la pêche).
Gaz
C’est la première phase d’un complexe thermique à gaz de 350 MW, représentant un investissement total de 540 millions d’euros. Un projet porté par la société constituée en juillet 2012 entre l’État mauritanien (via Somelec, 40 %), le minier Kinross AG (filiale du canadien Kinross Gold Corporation, 34 %), et la Société nationale industrielle et minière (Snim, 26 %), des actionnaires qui seront aussi les principaux clients de l’entreprise. Pour approvisionner cette centrale, un contrat d’achat de gaz a déjà été signé pour une durée de vingt-cinq ans avec la junior pétrolière britannique Tullow Oil, qui approvisionnera le complexe à partir du champ de Banda, situé à 60 km au large des côtes mauritaniennes.
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