Le 14 février prochain, cet homme secret et affable aura passé quatre années à la tête de la très sensible Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de renseignement extérieur du Maroc. La nomination de ce juriste, ancien condisciple de Mohammed VI au Collège royal et qui fit ses classes au sein du ministère de l’Intérieur avant de diriger l’agence officielle de presse MAP, avait surpris. Pour la première fois, un civil accédait à la tête d’une « maison » jusque-là réservée aux militaires. Une décision d’ouverture qui s’est révélée gagnante. Travailleur, modeste, pieux, ce fils d’un cadi de Boujaad est parvenu à accroître l’efficacité de la DGED tout en humanisant et en modernisant un service longtemps considéré avec suspicion par les défenseurs des droits de l’homme. Très proche du roi de par ses fonctions, sans jamais jouer de cette proximité, Mohamed Yassine Mansouri jouit d’une qualité essentielle au poste qui est le sien : il pose les bonnes questions et écoute attentivement les réponses. Voir en lui un simple super-agent serait pourtant une erreur. En toute discrétion, ce père de quatre enfants a repris à son compte quelques-unes des attributions clés autrefois dévolues à Fouad Ali El Himma.
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