Cela faisait cinq ans qu’Oumou Sangaré, la chanteuse la plus célèbre du Mali, par ailleurs ambassadrice de bonne volonté de la FAO, n’avait pas sorti de disque. Le 26 février, précédant une tournée européenne qui démarre à l’Alhambra de Paris le 1er avril, paraît Seya (« joie »), sur le label anglais World Circuit.
Vingt ans après son premier album, Moussolou (« féminité »), la colère de l’artiste contre la polygamie, les mariages arrangés, l’exploitation des femmes n’a pas disparu. Elle imprime le contenu de certains titres du nouveau CD.