Le 1er avril, le Premier ministre Modibo Sidibé a reçu en audience Sidi Sosso Diarra, le vérificateur général du Mali – sorte de Monsieur Anticorruption –, pour lui exprimer son soutien dans une affaire qui fait scandale à Bamako tant elle s’apparente à une tentative de déstabilisation. Après avoir été entendu, le 25 mars, par un juge d’instruction pour des malversations présumées (sur la base d’une plainte déposée par son adjoint), Diarra a finalement été inculpé, le 31 mars, pour « entrave à la liberté du travail », à la suite d’une autre plainte émanant de huit fonctionnaires de son service licenciés le 12 février. Il aurait même dormi à la maison d’arrêt centrale de Bamako sans l’intervention en sa faveur de Maharafa Traoré, le ministre de la Justice. En revanche, l’attitude du président, Amadou Toumani Touré, est plus ambiguë : il n’a toujours pas répondu à une demande d’audience que lui a fait parvenir Diarra, il y a plus de deux mois.
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