Francisco José Fadul, l’ancien Premier ministre de transition (1998 à 2000), a été hospitalisé à Bissau dans la matinée du 1er avril après avoir été sévèrement battu par des hommes vêtus d’uniformes militaires – véritable escadron de la mort – ayant fait irruption à son domicile dans la nuit. Moins de quarante-huit heures auparavant, le leader du Padec (Parti pour la démocratie, le développement et la citoyenneté) avait tenu une conférence de presse au cours de laquelle il avait affirmé que l’actuel Premier ministre, Carlos Gomes Junior, représentait un danger pour le pays. Il avait ajouté que les militaires ont « muselé les organes légitimes de la souveraineté » et les avait accusés de spolier l’État. Il avait en outre évoqué le risque d’une prise du pouvoir par l’armée si le délai légal de soixante jours pour l’organisation de la présidentielle en cas de vacance de pouvoir n’est pas respecté. Fadul, dont la formation n’est pas représentée à l’Assemblée nationale, n’a pas participé aux échanges entre le gouvernement et les partis politiques sur le scrutin désormais annoncé pour le 28 juin 2009.
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