Jean-Jacques Ekindi
64 ans, président du Mouvement progressiste (MP)
Les 50 qui font le Cameroun
Ce polytechnicien, également diplômé de l’École des mines d’Arles (France), leader du Mouvement progressiste (MP, opposition), est connu pour ses coups de gueule et son courage lorsqu’il s’agit de défier le pouvoir. De retour au Cameroun, en 1970, après ses études, Jean-Jacques Ekindi est arrêté, jugé et condamné par le régime Ahidjo, qui ne digère pas les convictions politiques de l’ex-vice-président de l’Union nationale des étudiants camerounais. Au début des années 1980, après un séjour en France, il rentre à Douala et, en mars 1985, adhère au RDPC. En 1991, en pleine opération « villes mortes », il quitte le parti présidentiel pour créer le MP. Il lui faudra attendre juillet 2007 pour être élu député à Douala, sa ville natale. Depuis, une rumeur laissait entendre qu’il lorgnait un poste au gouvernement. Ce qu’il a formellement démenti en janvier dernier.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les 50 qui font le Cameroun
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude