Dans un bref communiqué en arabe qu’il a fait parvenir à Jeune Afrique depuis le Brésil, où il est en mission, Hosni qualifie la tribune de ses détracteurs d’« exagération détestable et orientée, très loin de la vérité », relevant de « la haine », de « la manipulation » et du « déni de l’autre ». Interrogé sur la réalité des déclarations attribuées à son ministre et qualifiées de « nauséabondes » et d’« insensées » par les signataires, l’un de ses proches conseillers se contente de dire qu’elles ont été « sorties de leur contexte » et qu’« elles ne correspondent nullement au fond de [sa] pensée ». À noter que Farouk Hosni est considéré au Caire comme le candidat de la première dame, Suzanne Moubarak, et que le chef de l’État s’est personnellement investi en sa faveur. La date de clôture des candidatures est fixée au 30 mai. L’élection aura lieu en novembre.

Farouk Hosni, en Août 2008 © DR
Le devoir d'informer, la liberté d'écrire.
Jeune Afrique est un média indépendant depuis 1960. Nous croyons qu'une information libre et de qualité est indispensable à la vie démocratique. Nous sommes experts de nos sujets et proposons une information vérifiée et traitée en profondeur.
Choisissez la référence de l'information politique du continent.
Rejoignez nos abonnés.
S'abonner
Newsletter :
déjà 250 000 inscrits !
Recevez chaque jour par email,
les actus Jeune Afrique à ne pas manquer !