Deuxième activité des ICS, la production d’engrais à Mbao, près de Dakar, n’est guère florissante : 51 000 tonnes en 2008 pour une capacité de 250 000 tonnes. De quoi alimenter la polémique. « Les Indiens n’ont pas intérêt à développer cette filière car elle détournerait une partie de l’acide phosphorique qui leur est réservé. D’ailleurs, la recherche d’un partenaire est en stand-by », assure Momath Bâ. Le français Roullier et le marocain Charaf ont été cités mais les discussions ne semblent pas aboutir. « Faux, les actionnaires discutent du sujet, rétorque Alassane Diallo. Les ICS forment un tout et il n’y a aucune ambiguïté de la part des Indiens. Un investissement de 5 millions de dollars vient même d’être approuvé. Lorsque nous avons une commande ferme au paiement sécurisé, l’usine de Mbao fonctionne sans problème. »
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