Si le processus de transition au Gabon se déroule pour l’instant sans accroc (voir p. 18-41), la Commission de l’Union africaine n’exclut aucun scénario. Et surtout pas celui d’une prise de pouvoir au forceps par Ali Bongo Ondimba. « Le risque, c’est que le Parti démocratique gabonais [PDG], au pouvoir ne se range pas derrière le fils du chef de l’État défunt et refuse d’en faire son candidat à l’élection présidentielle. Dans cette hypothèse, Ali pourrait décider de passer outre, il en a les moyens », explique un membre de la Commission. Quant à un éventuel affrontement direct entre Ali et sa sœur Pascaline, l’UA n’y croit pas. « Les intérêts [familiaux] en jeu sont tels qu’ils n’ont d’autre choix que d’observer une trêve. D’autant que le rapport des forces est en faveur d’Ali. Le pire que Pascaline puisse faire, c’est de ne pas soutenir son frère », conclut-il.

L’Union Africaine observe de près le processus de transition au Gabon © DR
Le devoir d'informer, la liberté d'écrire.
Jeune Afrique est un média indépendant depuis 1960. Nous croyons qu'une information libre et de qualité est indispensable à la vie démocratique. Nous sommes experts de nos sujets et proposons une information vérifiée et traitée en profondeur.
Choisissez la référence de l'information politique du continent.
Rejoignez nos abonnés.
S'abonner
Newsletter :
déjà 250 000 inscrits !
Recevez chaque jour par email,
les actus Jeune Afrique à ne pas manquer !