Confirmée par Moulay driss Alaoui, ancien ambassadeur du Maroc à Libreville, l’histoire ressemble à un conte de fées : un autre Bongo a bel et bien existé au Maroc. Il s’agit d’un garçonnet noir recueilli dans un orphelinat de Marrakech. Il se prénomme Bilal (comme l’esclave affranchi devenu muezzin du Prophète) et, en raison de son goût précoce pour l’autorité, était surnommé « Bongo » par ses camarades. En 2003, Ali Bongo, le fils du président gabonais défunt, qui souhaitait adopter un enfant, avait pris contact avec La Ligue marocaine pour la protection de l’enfance, que préside la princesse Lalla Amina. Et c’est ainsi qu’il est tombé sur son faux homonyme et l’a adopté. Aujourd’hui âgé d’une dizaine d’années, le jeune Bilal Bongo vit avec sa nouvelle famille à Libreville.
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