Mohamed Ould Abdelaziz et son ami l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou ont, le 10 juin en fin d’après-midi, quitté Nouakchott pour Paris. Le plus grand mystère a entouré leur courte escapade (la première, pour le général, depuis le coup d’État du 6 août 2008). Le bureau du secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, jure ne pas avoir reçu « Aziz ». Ce qui ne signifie pas que ce dernier n’entretienne pas de bonnes relations avec la présidence française. Le 1er juin, en campagne à Nouadhibou, il avait reçu l’aimable visite de Patrick Balkany, un ami intime de Nicolas Sarkozy, accompagné de Dahmane Abderrahmane, ancien conseiller technique à l’Élysée (où il a toujours ses entrées), et de Lyès Ben Chedli, un lobbyiste franco-tunisien.
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