C’est dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), une annexe de la présidence, que sont détenus Kpatcha Gnassingbé et une dizaine de complices présumés du « coup de Pâques » contre le président togolais Faure Gnassingbé. Ce lieu de détention a été choisi en raison de la surpopulation qui règne à la Maison d’arrêt de Lomé, et par crainte d’une tentative de libération par la force des prisonniers. Après avoir refusé l’assistance d’un avocat, le demi-frère du chef de l’État a, au cours de l’instruction, reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés. Accusé de complot et d’atteinte à la sûreté de l’État, il est passible de la peine de mort. Les autorités judiciaires, qui estiment « possible » la tenue du procès d’ici à la fin de l’année, jugent néanmoins « très improbable » qu’une telle peine soit prononcée.
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