À son élection, en mars 2007, la communauté internationale l’avait applaudi. Près de deux ans et demi et un coup d’État plus tard, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi est isolé, voire lâché par ceux qui l’avaient hier porté aux nues. De la cellule Afrique de l’Élysée à l’Union africaine, les nombreux médiateurs dans la crise mauritanienne ont rapidement fait ce constat tacite : œuvrer au rétablissement de « Sidi » dans ses fonctions crispe le camp du général Ould Abdelaziz, absolument hostile à cette issue, et bloque donc la recherche d’une solution. L’accord de Dakar signé, le président déchu a toutefois cherché à préserver son honneur en exigeant la dissolution de la junte comme préalable à sa démission (condition sine qua non pour qu’un scrutin ait lieu), ainsi que l’organisation d’une cérémonie officielle pour prononcer son discours d’adieu.
Défendre une Afrique forte.
Nous croyons en une Afrique souveraine, ambitieuse et innovante. Faire en sorte que le continent africain soit reconnu à sa juste valeur est donc une mission essentielle pour nous.
C’est cette conviction que nous défendons au quotidien auprès de nos visiteurs et abonnés.
Partagez notre engagement.
S'abonner
Newsletter :
déjà 250 000 inscrits !
Recevez chaque jour par email,
les actus Jeune Afrique à ne pas manquer !