Attendu en France pour une visite de travail dans les semaines à venir (voir J.A. n° 2543), le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz devrait y revenir en février 2010, cette fois en visite officielle. Une « opération séduction » directement pilotée par l’Élysée, qui a définitivement fait passer à la trappe les ultimes réticences du Quai d’Orsay à l’égard du « général putschiste ». Côté français, cette normalisation, qui a pris quelques mois, a été pilotée par Claude Guéant, le secrétaire général de l’Élysée, avec l’aide d’Erard Corbin de Mangoux, directeur de la DGSE, Alain Joyandet (Coopération) et Robert Bourgi (missi dominici). Côté mauritanien, le général Ghazouani, numéro deux de l’ex-junte, et l’homme d’affaires Mohamed Bouamatou étaient aux premières loges. Et Lyes Ben Chedli ? De bonne source, le lobbyiste franco-tunisien, mis en avant par la presse mais que l’Élysée affirme ne pas connaître, n’aurait joué aucun rôle particulier. À noter qu’après Aziz, c’est un certain Ali Bongo Ondimba, dont la confirmation de l’élection ne fait guère de doute, vu de Paris, qui est attendu en novembre pour sa première visite en France en tant que chef de l’État gabonais.
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