Politique

L’opposition entre en résistance

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Mis à jour le 17 novembre 2009 à 16:15

Ayman Nour lors d’une manifestation devant le Conseil d’Etat, le 6 avril, au Caire © AMR ABDALLAH/REUTERS

L’opposition égyptienne a lancé, le 14 octobre, une « campagne contre le pouvoir héréditaire » pour tenter d’empêcher Gamal Moubarak de succéder à son père. Ayman Nour, leader du parti Al-Ghad (Demain), est le principal instigateur du mouvement. Lors de la présidentielle de 2005, Nour était arrivé en deuxième position, avec environ 8 % des voix, avant d’être arrêté et emprisonné pendant trois ans. « La Constitution du pays est celle d’une République, non d’une monarchie », souligne-t-il aujourd’hui. Plusieurs partis de l’opposition se sont engagés dans cette campagne, des Frères musulmans au Parti nassériste. Le mouvement Kefaya, opposé au régime d’Hosni Moubarak, a d’abord annoncé sa participation, avant de se retirer, invoquant les liens présumés d’Ayman Nour avec l’administration américaine.