Le président Yoweri Museveni vise régulièrement deux cibles pour gagner en popularité : Joseph Kony, chef sanguinaire de l’Armée de résistance du Seigneur, et les homosexuels. Dans la perspective de la présidentielle de 2011, c’est aujourd’hui au tour de ces derniers de faire les frais de son populisme. Un projet de loi déposé fin octobre devant le Parlement propose en effet de durcir la répression. Les peines prévues seraient de sept ans de prison pour ceux qui tenteraient de « commettre l’offense » ou de « promouvoir » l’homosexualité et de trois ans pour qui ne dénoncerait pas « dans les 24 heures » un acte homosexuel. Les personnes prises en flagrant délit sont d’ores et déjà passibles de la prison à vie, mais la loi pourrait créer une nouvelle catégorie d’offense : « l’homosexualité aggravée ». Les homosexuels qui auraient un rapport avec un mineur ou une personne handicapée et les homosexuels séropositifs qui feraient l’amour risqueraient la peine de mort.
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