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Les 100 personnalités qui feront l’Afrique en 2010
À ceux qui parlent de succession dynastique, Ali Bongo Ondimba (ABO) oppose des actes. En octobre, il a écarté trente-trois ministres nommés par son père. En novembre, à la suite du scandale de la Beac, il a fait quelque chose d’inattendu : il s’est séparé de son directeur de cabinet Jean-Pierre Oyiba. Rupture brutale ? Pas si simple. Le nouveau chef de l’État a aussi recasé plusieurs ex-ministres dans des sociétés d’État.
Ses priorités pour 2010 ?
1. Consolider son pouvoir. Deux jours après l’annonce de sa victoire, il a fait arrêter le général Ntumpa Lebani pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ».
2. Continuer le grand nettoyage. L’audit sur la fonction publique est attendu en janvier.
3. Élargir son assise électorale. Premier test, en mai prochain : trois de ses opposants les plus farouches (Mba Obame, Eyeghe Ndong, Oyé Mba) vont tenter de se remettre en selle lors des législatives partielles. Mais le véritable test aura lieu en 2011 avec les législatives sur l’ensemble du territoire.