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Les 100 personnalités qui feront l’Afrique en 2010
Abdellatif Ben Ammar n’est pas un réalisateur prolifique. Un film tous les dix ans, c’est peu. Sauf pour un perfectionniste soucieux de soigner ses œuvres, de bâtir ses scénarios et d’en fignoler la réalisation. Après Noria, en 2002, Les Blessures des palmiers sont annoncées sur les écrans pour début 2010. Ce film traite d’un thème jusque-là négligé par les auteurs tunisiens, à savoir la guerre de Bizerte et l’héroïsme des résistants. Diplômé de l’Idhec, Ben Ammar a commencé sa carrière comme assistant réalisateur sur de grands classiques comme Justine (1968), de Joseph Strick, ou Le Messie (1974), de Roberto Rossellini. Puis il fut directeur de production de Jésus de Nazareth (1977), de Franco Zeffirelli. À son actif, quatre longs-métrages dont Sejnane (1974) et Aziza (1980), tanit d’or du Festival de Carthage (1980).