Le régime de Mouammar Kadhafi donne des signes d’extrême susceptibilité. Après avoir appelé à la « guerre sainte » contre la Suisse et décrété un « embargo total » contre ce même pays, Kadhafi a menacé, le 4 mars, de prendre des sanctions contre les entreprises pétrolières américaines présentes en Libye. La colère du « Guide » a été provoquée par les propos du porte-parole du département d’État, Philip J. Crowley. Commentant la crise suisso-libyenne devant des journalistes, ce dernier a fait allusion au discours prononcé par Kadhafi devant l’assemblée générale de l’ONU, le 23 septembre 2009. « Beaucoup trop de paroles, mais pas nécessairement du bon sens », a-t-il ironisé. L’ambassadeur libyen à Washington, Ali Aujali, a exigé des excuses. En vain. Les représentants des compagnies pétrolières américaines à Tripoli ont alors été convoqués par le responsable libyen du secteur, Chokri Ghanem, qui les a sermonnés. Les États-Unis ont acheté pour 2 milliards de dollars de pétrole à la Libye en 2009.
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