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France-Afrique, les nouveaux réseaux

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Mis à jour le 2 juin 2010 à 09:39

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Le plus emblématique : Charles Debbasch, ex-prof de droit devenu conseiller du régime togolais de père en fils. En 2005, le tour de passe-passe constitutionnel pour imposer le fils, c’est lui. Il garde l’oreille du président Faure Gnassingbé.

Le vétéran : Yvon Omnès, ex-ambassadeur de France à Yaoundé. Sur le déclin. Mais il reste l’une des plumes du président Paul Biya. Il a même contribué au discours du 50e anniversaire de l’indépendance.

Le disciple : Francis Lott, ex-ambassadeur de France à Abidjan. Trois ou quatre fois par an, il vient voir le président ivoirien en assurant qu’il a encore ses entrées à l’Elysée et au Quai d’Orsay. Pas sûr que Laurent Gbagbo soit dupe. En fait, il pèse moins que Guy Labertit, le vieux camarade socialiste.

L’homme à tout faire : Jean Guion, ami de longue date de Blaise Compaoré. Plus communicant que conseiller. Mais moins écouté que l’inusable Guy Penne. A 85 ans, l’ex-conseiller Afrique de François Mitterrand préside toujours l’Association France-Burkina Faso.

Le discret : Jean-Pierre Camoin. Officiellement, l’ex-sénateur vend de la téléphonie mobile à Bangui avec Francis Castaignède. Mais chez le président François Bozizé, il ne parle pas que téléphone…