L’assaut donné, le 22 juillet, par l’armée mauritanienne, appuyée par des soldats français, contre une base d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en territoire malien a embarrassé les autorités algériennes. Si ce type d’opération contre les salafistes du désert entre dans la stratégie de l’Algérie en matière de gestion des prises d’otages d’Occidentaux au Sahel, la participation de militaires français a été moins bien accueillie. D’habitude prompt à dénoncer « ce type d’ingérence », Alger s’est cette fois abstenu. Il faut dire que le Quai d’Orsay lui a coupé l’herbe sous le pied en annonçant que les autorités algériennes avaient été informées au préalable. Des propos qui ont surpris diplomates et militaires. L’information n’était pas si préalable que cela, mais le « piège » a fonctionné, excluant l’idée d’un communiqué ombrageux. Résultat : le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, s’est contenté, depuis Kampala, où se tenait le sommet de l’Union africaine (UA), de déplorer la mort de Michel Germaneau.
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