L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a déclaré, le 31 août, qu’il « ne pouvait pas regretter » sa décision de soutenir la guerre en Irak, tout en reconnaissant qu’il n’avait pas prévu l’horreur qui a suivi l’invasion de 2003. Dans ses Mémoires, Un voyage, parues le même jour, l’émissaire du Quartet au Moyen-Orient expose longuement les raisons de son engagement en Irak, mais ne s’excuse pas auprès des siens. « Je ne peux pas m’excuser avec des mots, écrit-il. Je ne peux qu’espérer me racheter un peu de ces morts par les actions que je mène dans ma vie, qui, elle, continue. » Trois ans après son départ du 10, Downing Street, Blair n’est guère remonté dans l’estime des Britanniques, qui sont encore nombreux à lui reprocher d’avoir conduit le pays à la guerre sous de faux prétextes.
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