Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Le magazine Jeune Afrique et moi, c’est une longue histoire. Mon père était un inconditionnel du journal et nous le lisait à voix haute. Il aimait les discours de Bourguiba ou de Nasser, et le côté panafricain. J’étais trop petite pour comprendre, mais dès que je suis entrée au lycée, je l’ai lu par moi-même. J’ai fait mes études d’expert immobilier à Paris et, avec quatre autres camarades africains francophones, on s’organisait pour lire J.A. À tour de rôle, l’un de nous achetait le numéro de la semaine et le passait ensuite aux autres.
J’ai repris une lecture régulière de J.A. il y a une quinzaine d’années. Je lis tout : la culture, l’économie, la politique… Je sais pourquoi je l’achète et généralement il ne fait pas long fe! Le contenu des articles est équilibré, même si parfois les journalistes jettent quelques fleurs ; comme dans tous les journaux, ils ont leur sensibilité.
J’ai donné un des tout derniers numéros sur les élections ivoiriennes à mon fils. C’est une mine d’or : il a grandi en Europe et n’a pas la culture de l’Afrique. J.A. me permet de la lui transmettre.