Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
L’Afrique est un continent en perpétuel mouvement, et la grande force de Jeune Afrique, c’est d’avoir réussi à garder une base de données depuis des années – une masse d’informations qui vaut son pesant d’or – et de réussir à répondre à une demande de lecteurs très différents. Son petit plus, c’est la rubrique « Humour, saillies et sagesses » de Béchir Ben Yahmed, qui me fait toujours sourire. Son principal défaut : certains articles restent très ciblés et difficiles à suivre si l’on ne connaît pas la situation du pays – il manque un rappel factuel.
J’achète J.A. quand la couverture m’intéresse ; en général, c’est quand elle concerne… le Maroc ! La dernière qui a vraiment retenu mon attention était consacrée aux onze ans de règne de Mohammed VI. J.A. contribue à donner une image plus réjouissante du continent – je pense notamment au Ghana, qui s’est développé de manière remarquable pour devenir une des meilleures démocraties africaines. Et, de leur côté, les Marocains y croient aussi. La preuve : aujourd’hui, le royaume regarde de plus en plus vers le Sud et prospecte les marchés africains.