Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Mon père lisait régulièrement Jeune Afrique. Moi, j’ai commencé à l’acheter ponctuellement, quand un sujet m’interpellait. Quand je suis parti jouer en Allemagne puis en Suisse, j’avais beaucoup plus de mal à le trouver. En fait, cela fait six ans, à partir du moment où je suis rentré en France, que je l’achète régulièrement. Je m’intéresse pas mal à la politique, ce qui constitue vraiment le fonds de commerce du magazine. On peut y trouver des informations sur tous les pays, même ceux dont on parle très peu. Bien sûr, je ne me contente pas de cette seule lecture, et j’essaie de trouver d’autres informations ailleurs, notamment sur internet.
J’ai adoré un numéro de J.A. avec ce sujet sur un Sénégalais qui fabrique le meilleur pain de Paris. Mais j’aimerais trouver plus d’articles sur l’histoire de l’Afrique. Sur le sport aussi, bien que J.A. ne soit carrément pas un magazine sportif ! Et sur l’art, également. Car l’Afrique est « blindée » de sportifs et d’artistes de renommée mondiale. Et il y a des sujets qui mériteraient peut-être plus d’attention. Deux me viennent à l’esprit : l’excision et les problèmes que rencontrent les étudiants africains. On connaît des campus dans un état déplorable, des cités universitaires insalubres, des enseignants qui ne sont plus payés… Or ces étudiants sont supposés incarner l’avenir de l’Afrique. Et il y a autre chose qui me rend fou : non seulement les indépendances ont globalement été mal gérées, mais en plus on voit arriver des prisonniers chinois sur des chantiers en Afrique. Comme s’il n’y avait pas assez de main-d’œuvre sur place !