Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Le magazine Jeune Afrique fait partie de mes lectures de voyage, et je voyage souvent… C’est d’ailleurs grâce aux avions que j’ai commencé à le lire. Je jouais au Japon (Gamba Osaka, 1997), et mes récurrents voyages entre l’Asie et l’Europe ou l’Asie et l’Afrique, pour jouer avec ma sélection, étaient relativement longs. Alors j’ai réellement découvert ce magazine que je connaissais déjà. Si mes souvenirs sont bons, j’avais vu à l’aéroport un numéro de J.A. dont la couverture faisait référence au Cameroun, cela m’avait incité à l’acheter.
Ayant grandi en France, j’ai ressenti le besoin, en vieillissant, de mieux m’imprégner de ce qui se passait en Afrique, et Jeune Afrique m’y a aidé. Dans les médias, ce continent complexe est souvent abordé sous ses aspects les plus sombres : guerre, famine, maladie, corruption. Ce sont des réalités qu’il ne faut pas occulter, et je pense qu’il faudrait aller plus loin dans l’investigation, dénoncer un peu plus les comportements de certains chefs d’État. Même si je sais que l’investigation n’est pas une chose facile dans les pays où les journalistes ne sont pas les bienvenus.
Mais Jeune Afrique aborde aussi des thèmes très intéressants que les autres médias ont tendance à négliger. Je pense à l’économie, mais pas seulement. Les pages culture permettent de découvrir des artistes méconnus, qu’ils vivent en Afrique ou en Europe. Bien sûr, j’aimerais qu’il y ait un peu plus de sport en général et de football en particulier. Le foot a tellement d’importance pour les Africains…