Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
Être chef cuisinier dans un grand restaurant parisien, c’est très prenant. Du coup, j’ai beaucoup moins le temps de lire Jeune Afrique qu’il y a quelques années, lorsque j’étais lycéenne et que je pouvais m’éclipser quelques heures avec le magazine.
En revanche, c’est encore LA lecture hebdomadaire, à la maison. Du plus loin que je me souvienne, le journal a toujours été sur la table du salon, quand il n’était pas entre les mains de mon père, de mes oncles ou de mes beaux-frères… Après la lecture, les discussions des hommes tournaient souvent autour des articles qu’ils avaient parcourus. Lorsqu’ils parlaient de la politique, surtout sénégalaise, les débats devenaient vite passionnés ! J’y participais très peu, mais je lisais, j’écoutais, parfois je posais des questions, pour comprendre, apprendre ce pays d’où viennent mes parents mais que j’ai peu sillonné.
Finalement, entre la famille et le magazine, je connais le Sénégal et l’Afrique presque aussi bien que si j’y avais vécu toute ma vie !