Dans ce dossier
50 ans, 50 lecteurs, 50 regards sur J.A.
J’ai commencé à travailler pour Jeune Afrique au début de 1979 et j’y suis resté jusqu’en 1982. C’était mon premier travail en tant que photographe et, je dois le dire, c’était assez génial. J’ai voyagé avec des gens compétents, comme François Soudan et Sennen Andriamirado, et cela m’a ouvert bien des portes. Avec un certain enchantement, j’ai découvert un continent que je ne connaissais pas et un métier que je ne connaissais pas. Je me souviens de mon premier reportage, qui portait sur le conflit au Sahara occidental… ou encore de cette interview très drôle de Bokassa, avec Sennen. Beaucoup de journalistes passés par Jeune Afrique vous le diront, c’est une école formidable ! Pendant un temps, j’ai eu la possibilité de proposer des sujets photos collectés dans les agences, et cela a été très formateur de participer à la conférence de rédaction. J’ai fini par me détacher de l’hebdo. Mais je suis resté en contact. Quant au continent, j’y retourne toujours. D’ailleurs, je reviens tout juste de l’est du Congo où j’ai réalisé un reportage pour National Geographic.