Le relatif bon déroulement de l’élection présidentielle en Guinée n’a pas convaincu la Cour pénale internationale (CPI) de relâcher l’attention qu’elle porte à ce pays. À la suite du massacre du 28 septembre 2009, au cours duquel les forces de sécurité tuèrent plus de 150 personnes, Conakry est sous « analyse préliminaire », jargon de la CPI pour désigner l’étape précédant l’enquête proprement dite. Cette dernière ne sera pas ouverte tant que les trois juges guinéens pourront instruire le dossier « en toute indépendance et en toute impartialité, comme ils le font actuellement », confie une source à La Haye. Mais si leurs conditions de travail venaient à changer, le procureur se saisirait de l’affaire. Son bureau prévoit d’envoyer une mission à Conakry en janvier ou en février prochains. « Quelle que soit la juridiction, l’affaire du 28 septembre ne restera pas impunie », promet un membre de l’entourage de Luis Moreno-Ocampo.
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