Même si les données sont très difficiles à réunir, le corridor Dakar-Bamako est le poumon de l’économie malienne : il assure 40 % des échanges du Mali. La liaison avec Abidjan arrive en deuxième position, avec 30 % du trafic. Les ports de Tema (Ghana), Lomé et Conakry se partagent les 30 % restants. Avantagé par une distance plus courte avec Bamako, Conakry monte en puissance dans les échanges avec le Mali. « Le marché malien représenterait environ 3,5 millions de tonnes par an, tous produits et corridors d’approche confondus », selon une étude de l’opérateur ferroviaire Vecturis réalisée en 2009.
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