En 1964, Pierre Mulele, ancien ministre du gouvernement de Patrice Lumumba en 1960, déclenche, dans la région du Kwilu (dans l’actuelle province du Bandundu), la première rébellion armée contre le gouvernement central. En 1968, au bout du rouleau, il trouve refuge au Congo-Brazzaville. Kinshasa l’amnistie et demande à Brazzaville de le laisser rentrer au pays. Le gouvernement du général Mobutu jure qu’il ne court aucun risque. Marien Ngouabi, président du Congo-Brazzaville, accepte. Et c’est Justin-Marie Bomboko, ministre des Affaires étrangères de Kinshasa, qui va chercher Mulele à Brazzaville avec le bateau présidentiel. Mais une fois Mulele rentré, Mobutu revient sur sa parole. L’ex-rebelle est accusé d’atteinte à la sûreté de l’État. Condamné par une cour martiale, il est torturé et exécuté. Marien Ngouabi rompt les relations diplomatiques avec son voisin. En 2011, Faustin Munene, lui-même ancien de la rébellion muléliste, est un os entre les deux capitales.
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