Durant la dernière décennie, malgré des difficultés dans la gestion des finances publiques et des ressources naturelles, les résultats économiques du Niger se sont considérablement améliorés. Des progrès ont été réalisés en matière de libéralisation du commerce, de restructuration du secteur financier et, hors filière agricole, les indicateurs (en particulier la bonne tenue du recouvrement des recettes fiscales) confirment la fermeté de la croissance, notamment dans les transports, le BTP, les télécommunications et les industries extractives.
Autant de « bons antécédents [qui] rendent crédible l’engagement des autorités à maintenir une situation budgétaire finançable/gérable face à des déficits passagers de financement extérieur », indiquait le Fonds monétaire international mi-2010. Et, avec la reprise des appuis budgétaires des principaux partenaires techniques et financiers, les perspectives macroéconomiques pour 2011 sont en train d’être sérieusement revues à la hausse.
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