Béji Caïd Essebsi, le Premier ministre tunisien, a certes affirmé le 27 mai que son pays « n’est pas un mendiant », mais il a tout de même besoin de beaucoup d’argent « pour renforcer sa marche vers la démocratie ». Le plan gouvernemental évalue le soutien nécessaire à 25 milliards de dollars sur cinq ans, dont 5 milliards immédiatement, pour améliorer la gouvernance, les infrastructures, l’intégration aux marchés internationaux, développer le capital humain et moderniser le secteur financier.
Interrogé sur les conditions fixées par le G8 pour le déblocage de cette aide, le Premier ministre a répondu : « Aucune contrepartie, sinon la construction d’une démocratie véritable. »