L’interview que Mamadou Koulibaly, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, nous a accordée (J.A. n° 2630, 5-11 juin 2011) suscite des polémiques. En Côte d’Ivoire, certains n’ont pas supporté que le patron par intérim du Front populaire ivoirien (FPI) dénonce certaines dérives du régime de Laurent Gbagbo (clientélisme, corruption, népotisme). D’autres le soupçonnent de vouloir créer son propre parti. « Je n’ai pas d’argent pour le faire, rétorque l’intéressé. J’ai simplement dit à Miaka Oureto, le secrétaire général, que, si les cadres du FPI souhaitent continuer comme avant, j’arrêterai la politique pour me consacrer à l’enseignement et à la recherche. Mais que, s’ils souhaitent faire évoluer le parti, je suis prêt à les aider. Il faut moderniser nos structures, changer de nom et repenser notre idéologie. »

Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale ivoirienne. © Kambou Sia/AFP
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