Dans ce dossier
Constituante tunisienne : les enjeux d’une élection historique
Lina Ben Mhenni : universitaire
Avec 22 000 visiteurs réguliers sur son blog, « A Tunisian Girl », cette professeure d’anglais de l’université de Tunis est une égérie de la révolution. Malgré une santé fragile, elle s’est attachée à couvrir les événements du 14 janvier. Déçue des suites de la révolution, elle s’implique maintenant dans la société civile et vient de publier, à 27 ans, son premier ouvrage : Tunisian Girl.
Emprisonné pour cyberactivisme en décembre 2010, ce blogueur – informaticien de métier – en première ligne lors de la chute de Ben Ali avait fait, à 33 ans, une entrée remarquée au gouvernement de transition comme secrétaire d’Etat à la Jeunesse, avant une démission fracassante. Aujourd’hui, cofondateur du comité de soutien aux listes indépendantes Afkar Mostakella, Slim Amamou (en photo ci-contre, © Nicolas Fauquié pour J.A.) se soucie de la transparence des élections de la Constituante.
Haythem el-Mekki : journaliste
Travailleur indépendant, Haythem el-Mekki (en photo ci-contre, © Nicolas Fauquié pour J.A.) se distinguait, avant le 14 janvier, par ses prises de position sur son blog et les réseaux sociaux sous le pseudonyme de ByLasKo. Depuis, l’activiste de 27 ans est un chroniqueur vedette du petit écran et l’animateur d’un magazine sur l’actualité du web. Sa priorité : la lutte contre l’abstention.