Richard Robert, le salafiste français condamné par la justice marocaine à une peine de réclusion à perpétuité pour son implication dans les attentats de Casablanca (45 mort en 2003), va présenter une demande de grâce royale à l’occasion du dixième anniversaire, en juillet, de l’accession au trône de Mohammed VI. Alors que plus de quatre mille islamistes sont actuellement détenus dans les prisons marocaines, la grâce royale, partielle ou totale, joue le rôle d’une soupape permettant de désengorger les prisons. En 2006, près de dix mille détenus avaient ainsi été graciés à l’occasion du 50e anniversaire de l’indépendance. Les salafistes convaincus d’atteinte à la sûreté de l’État ne peuvent espérer être graciés qu’à la condition de s’être publiquement repentis. Ce qui est le cas de Robert.

Repenti, Richard Robert pourrait être grâcié © DR
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