Elles étaient les œuvres les plus précieuses d’Ousmane Sow. Ses guerriers « Masaï », « Zoulou » ou encore « Nouba », vus par quelques 3 millions de visiteurs sur le pont des Arts à Paris, il y a dix ans, et qui l’avaient propulsé sur la scène international de l’art.
Fourchette basse de l’estimation
Pourtant, seules deux sculptures originales ont trouvé preneur pour des montants jugés modestes. « Le guerrier debout » (photos) a été vendu 100 000 euros (il était estimé entre 100 000 et 150 000 euros) et le « couple de lutteurs au bâton » a été cédé pour 60 000 euros (contre une estimation comprise entre 60 000 et 90 000 euros). Les offres pour les autres œuvres n’ont pas atteint le prix de réserve. C’est une occasion manquée pour les collectionneurs et musées africains…
Hommage aux grands hommes
L’artiste compte néanmoins utiliser cette somme pour ouvrir un musée non loin de Dakar. Il doit être consacré à « ses » grands hommes : Victor Hugo, Charles de Gaulle, Nelson Mandela et… Moctar, son père, font partie de la série qui y sera exposée. L’échec relatif de cette vente ne devrait pas l’empêcher de voir le jour. Mais c’est un contretemps.