Le but de la présence de Choi, le 28 septembre, à New-York est simple. Mais sa tâche est compliquée. Il doit présenter devant les membres du conseil son bilan sur l’évolution du processus électoral en Côte d’Ivoire, le premier tour de l’élection présidentielle étant prévu pour le 31 octobre. Le rapport qu’il présentera comportera plusieurs éléments, au premier rang desquels des éclaircissements sur la liste électorale définitive. Celle-ci comporte 5,725 millions de personnes, soit environ un quart de la population ivoirienne (laquelle est estimée à quelque 20 millions de personnes), et a été certifiée par un décret signé de la main du président Laurent Gbagbo, le 9 septembre dernier. Choi devra aussi se pencher sur un problème de taille : les défis logistiques qui se posent pour la préparation du scrutin. Enfin, bien-sûr, il devra détailler aux membres du Conseil de sécurité quel sera le rôle de l’Onuci, notamment en terme de sécurisation et d’appui technique, dans l’organisation d’une élection en laquelle beaucoup d’Ivoiriens ont placé tous leurs espoirs.

Choi Young-Jin, patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire. © AFP
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