Avec ses infrastructures pharaoniques et Zinedine Zidane ou encore Roger Milla comme ambassadeurs, le Qatar a réussi à convaincre le comité exécutif de la Fifa.
Le fils de l’émir du Qatar et responsable de la candidature qatarie Mohammed Ibn Hamad Al Thani a salué « une décision audacieuse de la Fifa ». « Merci de reconnaitre que c’était le bon moment pour le Moyen-Orient » et « une étape importante » dans l’histoire de la région.
En 2022, l’émirat deviendra le premier État arabe à organiser la Coupe du monde de football, comme en a décidé l’organisation qui gère le football mondial, jeudi à Zürich (Suisse). Son dossier a été préféré à ceux de l’Australie, de la Corée du Sud, des États-Unis et du Japon.
Pour 2018, c’est la Russie qui a été choisie, face à l’Angleterre, la Belgique associée aux Pays-Bas et l’Espagne au Portugal.
Stades climatisés
Le dossier qatari incluait notamment des stades démontables entourés d’espaces verts, avec des systèmes de climatisation fonctionnant à l’énergie solaire. Des installations plus que nécessaires pour une compétition se déroulant en plein été dans la péninsule arabique (une des raisons de l’échec de sa candidature aux Jeux olympiques de 2016).
Le Qatar a en outre promis une capacité hôtelière de 70 000 à 80 000 chambres disponibles pour la compétition (contre 60 000 exigées par la Fifa au minimum).
Ces désignations interviennent alors que la Fifa est affaiblie par les accusations de corruption des membres de son comité exécutif (qui désigne le pays hôte de la compétition), portées notamment par la presse britannique.