Le chef a été capturé, ses proches ont appelé à arrêter les combats, mais à Yopougon, le fief abidjanais de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, on continue à se battre.
Mercredi matin, des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans ce quartier où les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, forces de l’ordre du président Ouattara) tentent de déloger les derniers miliciens pro-Gbagbo.
Armes automatiques et lance-roquettes
« Depuis 4 heures, on entend des tirs d’arme lourde, de fortes détonations. On a été obligés de fuir le quartier très tôt », a témoigné un habitant du secteur « Koweit ». « Un soldat des FRCI nous a dit qu’ils sont venus déloger les miliciens libériens pro-Gbagbo qui sont encore cachés dans certains coins de Yopougon », a indiqué un autre résident.
Selon nos informations, les FRCI, qui ont lancé l’assaut mercredi matin, utilisent des armes automatiques et des lance-roquettes RPG 7.
Mardi, après avoir rasé les baraques de la « Sorbonne », un forum où officiaient les idéologues du camp Gbagbo, les FRCI avaient espéré en finir avec cette résistance en lançant un assaut sur dans ce dernier quartier qui leur échappe.
L’armée du président Alassane Dramane Ouattara avait été repoussée lors de cette tentative, notamment dans les secteurs de « Koweit » et des « Toits rouges ».
C’est dans cette dernière localité que se trouve le siège du Congrès panafricain des Jeunes patriotes (Cojep). Le président de cette organisation, Charles Blé Goudé, un des piliers du régime de Laurent Gbagbo, est toujours introuvable. (avec AFP et Baudelaire Mieu)