CAN 2012 : où en est le Gabon ?

Si les préparatifs de la CAN 2012 paraissent bien avancés en Guinée équatoriale, le Gabon va devoir accélérer la cadence, à huit mois de l’événement sportif le plus attendu du continent (21 janvier-12 février). Mais les autorités de Libreville se veulent confiantes.

Le président Ali Bongo Ondimba lors de la visite d’un des chantiers pour la CAN 2012. © D.R.

Le président Ali Bongo Ondimba lors de la visite d’un des chantiers pour la CAN 2012. © D.R.

Alexis Billebault

Publié le 13 mai 2011 Lecture : 2 minutes.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba tient à ce que son pays ne soit pas critiqué pour avoir mal préparé la CAN 2012, co-organisée avec la Guinée équatoriale. « Il met la pression pour que tout soit terminé à temps, en effectuant des visites sur les différents sites tous les mois », assure le conseiller technique auprès du ministre des Sports, Mathieu Daty.

Pour réussir à tout mettre en place et donner satisfaction à la Confédération africaine de football (CAF) qui suit le dossier de très près, l’État gabonais va pourtant devoir accélérer le mouvement. Les deux sites retenus (Libreville, la capitale, où se jouera la finale et Franceville), distants d’environ 680 km, accusent toujours un certain retard.

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Inquiétude pour les infrastructures sportives et hôtelières 

Le stade Omnisport de Libreville, en phase de rénovation, (45 000 places) est le premier en cause. L’entrepreneur chinois China Railways et ses sous-traitants ont augmenté leurs effectifs afin que l’enceinte soit livrée trois mois avant le début de la compétition, comme l’exige la CAF. Quant au stade de Franceville, dans le Haut-Ogooué, il devrait être livré au mois d’août prochain. Mais il n’y a pas que l’avancée des installations sportives qui inquiète les observateurs.

Les capacités hôtelières, notamment à Franceville, doivent être rapidement améliorées afin d’assurer l’accueil des délégations, des officiels, des supporteurs et des médias. « Il y a un programme pour cela. Il existe bien sûr déjà des établissements. Mais des constructions de villas pour accueillir des délégations sont en cours. Et l’État gabonais va se montrer particulièrement attentif pour éviter les dérives sur les prix », assure Daty.

Plan com’ pour les Panthères

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Une autre préoccupation majeure des Gabonais concerne les terrains et le niveau de l’équipe nationale, entraînée depuis un peu plus d’un an par le Franco-Allemand Gernot Rohr. « Le sélectionneur passe beaucoup de temps au pays, où il observe des joueurs, et profite des stages à l’étranger pour faire des essais, afin d’arriver à un noyau de 30-40 joueurs avant d’établir enfin une liste définitive de 23 éléments », explique Valéry Ondo Ebé, le directeur technique national adjoint.

Le Gabon a joué tous ses matchs amicaux à l’extérieur. Les Gabonais espèrent rejouer rapidement à domicile pour se rapprocher de leurs supporteurs qui sont de plus en plus impatients. «Il faut ramener la sélection au pays le plus rapidement possible. Nous avons lancé le programme Journée nationale des Panthères [le 24 mai prochain, NDLR], pour que le peuple manifeste son soutien à l’équipe nationale. Des actions de communication seront menées régulièrement jusqu’au coup d’envoi de la CAN », assure Valéry Ondo Ebé.

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