L’investissement prévu est estimé à 337 milliards de FCFA (environ 514 millions d’euros) et pourrait être financé par plusieurs institutions, au nombre desquelles la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque africaine de développement (BAD) et bien d’autres. Ce projet qui sera réalisé sous forme de BOT (Build-operate-transfer) pour une période n’excédant pas 30 ans, est porté par l’ivoirien Venance Guessennd, directeur général de l’entreprise locale Starenergie 2073. L’américain General Electric déjà positionné pour les travaux d’extension de la centrale d’Azito pourrait fournir les turbines et le trader pétrolier Trafigura participera probablement à l’actionnariat de la joint venture qui sera créée.
Dernier des projets ?
Télémania est une filiale du groupe F.K. Generators & Equipment basé à Airport City, une zone d’affaires située près de Tel Aviv. Ce groupe opère déjà en Afrique, notamment au Burkina Faso, au Gabon, en Angola et au Nigeria. Selon le ministre ivoirien des mines , du pétrole et de l’énergie, le projet de Telemania pourrait être le dernier en termes de construction de centrale thermique, car la capacité de production du gaz naturel de l’offshore ne permettra pas d’approvisionner une multitude de centrales. En Côte d’Ivoire, après l’extension de la centrale d’Azito et celle de Ciprel à Vridi, deux autres autres projets de centrales thermiques sont en cours : l’une de 330 mégawatts (457 millions d’euros) avec Petroci et son partenaire ContourGlobal, et enfin, une autre d’une puissance de 380 mégawatts, propriété du groupe agro-industriel Mimran dont le coût est estimé à 250 milliards de FCFA.