RDC : Kabila candidat de la majorité pour la présidentielle

Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a été investi lundi candidat de la majorité pour l’élection présidentielle du 28 novembre.

Le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, le 17 août 2011 à Luanda. © Stephane de Sakutin/AFP

Le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila, le 17 août 2011 à Luanda. © Stephane de Sakutin/AFP

Publié le 30 août 2011 Lecture : 1 minute.

Le bureau politique de la Majorité Présidentielle (MP) a « désigné et investi » le président Kabila comme son « candidat unique » pour la présidentielle, a indiqué à l’AFP le député Aubin Minaku, secrétaire général de la MP, plateforme politique qui regroupe selon lui quelques 170 partis.

Joseph Kabila, 40 ans, est arrivé au pouvoir en 2001, suite à l’assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila, alors président de la République démocratique du Congo. Occupant la fonction de président par intérim, il se présente en 2006 sous l’étiquette d’indépendant, bien que son parti, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), l’ait désigné comme candidat. Le 21 août 2011, il est de nouveau désigné candidat lors du congrès de son mouvement.

la suite après cette publicité

Opposition désunie

Les candidats aux élections présidentielles et aux législatives qui se dérouleront le 28 novembre ont jusqu’au 15 septembre pour déposer officiellement leur candidature auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Mais à trois mois des élections, l’opposition avance toujours en ordre dispersé sans parvenir à s’entendre sur une candidature commune.

Parmi les principaux opposants déclarés mais pas encore officiellement inscrit, figurent Etienne Tshisekedi, 79 ans, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui avait boycotté les élections de 2006.

la suite après cette publicité

Joseph Kabila devra également compter avec Jean-Pierre Bemba, 48 ans, président du Mouvement de libération du Congo (MLC), détenu et jugé à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par sa milice en Centrafrique en 2002-2003, et Vital Kamerhe, 51 ans, ex-président de l’Assemblée nationale passé dans l’opposition en 2010 en créant l’Union pour la nation congolaise (UNC).

Enfin l’actuel président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, n’a pas dévoilé ses intentions mais a été investi candidat par son parti l’Union des forces du changement (UFC).

la suite après cette publicité

Les trois partis MLC, UNC et UFC ont récemment mis en place une commission pour élaborer un programme commun avant de choisir un candidat.

(Avec AFP)

 

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

La rédaction vous recommande

À Bruxelles, le 21 septembre. © Vincent Fournier/J.A.

Étienne Tshisekedi : « Cette fois, j’irai jusqu’au bout ! »

Le mystère Kengo

Contenus partenaires