Difficile d’échapper au couplet « tête bien faite, corps parfait ». Etudiante angolaise en école de commerce de 25 ans, Leila Lopes s’est offert dans la nuit de lundi à mardi la couronne suprême, le Graal de la beauté interplanétaire, en bref, le titre de Miss Univers. Et tout cela au nez et à la barbe, expression pour le coup peu appropriée, des favorites.
Car c’est bien l’Américaine Alyssa Campanella, belle rousse de 21 ans, qui trustait le fauteuil de leader chez les bookmakers ou encore la Colombienne Catalina Robayo, 21 ans, yeux de biche et silhouette élancée.
4e couronne africaine
Cela faisait plus d’une décennie, depuis la victoire du Botswana en 1999, que l’Afrique n’avait pas ramené l’écharpe tant espérée. Pire, en soixante élections, seules quatre africaines ont atteint le toit de l’Univers, (et non pas du Monde, qui est un autre concours ).
Mais si Miss Angola met fin à l’hégémonie récente de l’Amérique du Sud, elle reste toutefois dans la tendance latino à l’honneur depuis quelques années. Un soupçon d’origine portugaise qui se mêle parfaitement, il faut bien l’avouer, à un parfum d’Afrique pour le moins envoûtant. Duo gagnant.